Selon l’arrêté du 11 mars 2009, le perçage par la technique du pistolet est réservé aux seules zones corporelles que sont le pavillon de l’oreille et l’aile du nez, à l’exclusion de toute autre partie du corps.
Cependant, cette méthode est fortement déconseillée.
Les raisons pour lesquelles il vaut mieux préférer le perçage à l’aiguille plutôt qu’au pistolet.
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La Stérilisation :
Un pistolet ne se stérilise pas !
En effet il ne faut pas confondre le nettoyage et la stérilisation.
La stérilisation comprend plusieurs phases. Pour commencer il y a une pré-désinfection effectuée par trempage puis un nettoyage mécanique par brossage. Suivi de ça il y a un nettoyage à l’ultrason, une mise sous sachet et pour terminer la stérilisation par autoclave.
La stérilisation est le seul protocole qui garantit l’élimination des virus et des bactéries. Notamment le virus de l’hépatite et le VIH ne sont pas détruits par un simple nettoyage à l’alcool et peuvent donc être transmis d’un client à l’autre par simple contact avec l’appareil souillé.
Le risque de transmission est donc existant avec un pistolet.
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Action violente et imprécise :
Le principe du pistolet est relativement méconnu mais il s’agit ni plus ni moins du principe de l’agrafeuse.
Le bijou (appelé à tort « prothèse ») est violemment percuté pour perforer en force, tout en déchirant la chair et créant parfois même des lésions importantes dans les tissus, notamment les tissus cartilagineux (oreille) ou musculaire (narine).
Le pistolet étant plus imposant, la réalisation ne peut donc pas être précise, donnant des piercings asymétriques et très souvent mal placés. Surtout pour les lobes, ce qui peut empêcher de faire d’autre piercings.
L’aiguille hypodermique du perceur, même si elle peut paraitre plus impressionnante, passe tout en douceur. Elle est bizutée au laser ce qui permet, en plus de l’expertise du perceur, une précision extrême. Vous obtiendrez donc un trou propre permettant au corps de cicatriser beaucoup plus facilement aussi.
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Absence d’accompagnement :
Les piercings au pistolet sont généralement pratiqués dans les bijouteries. Or ce sont des personnes qui sont formées à la vente de bijoux et non au perçage. Elles n’ont pas conscience des risques qu’elles font prendre à leurs clients.
Les conseils de soins quant à eux sont erronés ou même voire inexistants.
Un perçage s’accompagne d’un suivi pendant la cicatrisation, ce qui est rarement le cas lors d’un perçage au pistolet. Ni de conseils en cas de complications.